Budget 2025 : universités en danger

Université des transitions Trajectoire de l’université

Par un communiqué porté collectivement avec l’association France Universités, les présidentes et présidents d’université expriment leurs craintes et leur colère.

paru le 27/11/2024 - Mise à jour le 03/12/2024 (10:23)

Engagé pour la défense d’une université publique au service de sa jeunesse et de son territoire, le président de l'Université de Lille, Régis Bordet soutient pleinement cette action initiée par France Universités auprès du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche.

Ce jeudi 21 novembre 2024, les présidentes et présidents ont en effet alerté le ministre sur la situation financière intenable des universités, conséquence des mesures nationales prises par l’État sans qu’elles soient compensées. Ils lui ont exprimé tout à la fois leur crainte et leur colère.

Les présidentes et présidents ont prévenu le ministre : le Gouvernement doit aujourd’hui assumer les décisions qu’il prend. Les universités ne pourront plus les absorber et seront pour certaines en incapacité de payer les salaires de leurs personnels. Si leurs revendications n’étaient pas prises en compte, l’État prendrait la responsabilité de contraindre les universités à n’avoir d’autres choix que de :

  • Baisser les capacités d’accueil sur Parcoursup et donc le nombre de places pour les futurs bacheliers,
  • fermer des sites universitaires délocalisés,
  • réduire leur offre de formations,
  • revoir à la baisse, voire stopper, la rénovation de leur patrimoine immobilier,
  • réduire le niveau de service, par exemple le nombre de bibliothèques universitaires,
  • basculer une partie des enseignements à distance pendant la période hivernale. 

Le président Régis Bordet répond aux questions du média Thotis