Cinq spécialistes internationaux à l’université pour 4 ans

Ce projet vise à développer un modèle technique, économique et environnemental flexible pour les applications de seconde vie des batteries usagées des véhicules électriques. Le travail proposé rassemble des :

• modèles techniques très détaillés du fonctionnement et du vieillissement des batteries (laboratoire d’électrotechnique et d’électronique de puissance − L2EP),
• l'analyse économique des systèmes énergétiques (Rochester Institute of Technology − RIT),
• l'évaluation du cycle de vie ainsi que des données sur les préférences des conducteurs de véhicules électriques (laboratoire Territoires, villes, environnement & société − TVES).

Cette approche interdisciplinaire sera utilisée pour améliorer l'économie et les avantages en termes d’empreinte carbone des batteries de véhicules électriques usagés.

Dans le monde, les troubles métaboliques, notamment la stéatose hépatique non alcoolique (FLD) et la stéatose pancréatique (FPD), sont en augmentation. L'absence de traitement pour ces maladies est due en partie à un manque de compréhension globale de l'étiologie et des mécanismes de ces maladies.

Plusieurs études épidémiologiques montrent que les personnes atteintes de FLD ont un risque significativement plus élevé de développer une FPD.

Notre hypothèse est que la stéatose hépatique initiale est en amont de l'apparition du FPD, agissant comme un tampon protecteur pour l’accumulation de graisse pancréatique. L'objectif global de ce projet est de mieux comprendre les mécanismes de protection, d'apparition et de progression de la maladie. Ces objectifs seront atteints grâce à l'utilisation de la génétique humaine, des études omiques et de l'intelligence artificielle dans des cohortes humaines bien phénotypées, ainsi que des études in vitro et in vivo pour obtenir des informations sur les mécanismes.

Les réacteurs multiphases gaz-liquide-solide (G-L-S) sont largement utilisés dans l'industrie chimique pour les procédés catalytiques. Cependant, les réacteurs conventionnels souffrent de limitations de transfert de masse/chaleur en raison de leurs faibles surfaces d'interface spécifiques et de l'accessibilité réduite des réactifs gazeux au catalyseur. Des limitations qui pourraient être dépassées en concevant des réacteurs G-L-S fonctionnant à l'échelle nanométrique.            

L'objectif de la chaire MATISSE est de concevoir des mousses/bulles de G-L-S stabilisées par des particules, avec un recyclage facile et une photoactivation sélective à l'interface G-L pour conduire des réactions à température douce.   

La manipulation par les ondes acoustiques ouvre des perspectives majeures en biologie et en médecine : elle peut permettre en effet de manipuler sans contact des particules et des micro-organismes, et de réaliser des tests d'organisation et de propriétés mécaniques puisqu'elle est biocompatible, et peut fonctionner in-vivo dans des milieux optiquement opaques. Pourtant, de nombreuses applications de pointe des techniques de manipulation acoustique en microbiologie et en médecine ont jusqu'à présent été entravées par leur résolution limitée, leur sélectivité et de leur dextérité limitées. Dans ce projet, il s’agira de combiner des développements théoriques originaux avec les capacités expérimentales exceptionnelles de l'institut d’électronique, de microélectroniques et de nanotechnologies (IEMN).

• Premièrement, seront explorées les capacités de l'acoustique gigahertz pour manipuler des objets nanoscopiques tels que des bactéries, des exosomes et des vésicules.
• Deuxièmement seront étudiés certains couplages acousto-optiques pour obtenir une manipulation dynamique reconfigurable.
• Enfin, des robots micro-nageurs à commande acoustique seront développés, qui pourraient être utilisés comme supports fonctionnalisés dans le corps pour une thérapie ciblée.

Les hallucinations sont une caractéristique essentielle de la schizophrénie, et touchent environ 70 % des patients atteints de cette maladie. Elles sont associées à des niveaux élevés de détresse, d'incapacité fonctionnelle et de tentatives de suicide. Or chez environ 30 % des patients souffrant d'hallucinations, les traitements antipsychotiques traditionnels n'ont que peu ou pas d'effet.

Il existe donc un besoin pressant de nouvelles interventions ciblées sur le plan mécanique, capables de réduire la gravité des hallucinations chez les patients atteints de schizophrénie. Des recherches sont nécessaires pour  améliorer notre compréhension de la relation mécanique causale entre les fonctions cérébrales et les hallucinations, et faire progresser le développement et l'essai de nouvelles interventions neuro-fonctionnelles pour les patients souffrant d'hallucinations résistantes au traitement.