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Réforme des études de santé : de premiers enseignements

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L’étude de la mise en place de la réforme des études de santé à l’Université de Lille en 2021-2022 révèle l’importance des spécialités choisies et de la mention au bac, ainsi que l’origine sociale des étudiant·e·s.

paru le 10/03/2023 - Mise à jour le 10/03/2023 (15:13)
Bibliothèque universitaire Santé − Université de Lille

Bibliothèque universitaire Santé − Université de Lille

Annoncée en 2018, la réforme des études de santé a surtout été marquée par le remplacement de la première année commune aux études de santé (Paces) − et du numerus clausus − au profit d’une double voie d’accès (et d’un numerus apertus − nombre minimal de candidats à accepter) : la licence option Accès santé (L.AS) et le parcours spécifique aux études de santé (PASS) qui fonctionnent comme une licence, mais avec en plus des épreuves classantes.

En 2020-2021, les L.AS1 et le PASS sont apparus dans l’offre de formation de l’Université de Lille. Dans cette période de mise en route d’une réforme aussi importante, l’établissement a chargé son observatoire de la direction des formations (Odif), de décrire les populations d’inscrits et de suivre l’évolution des cursus.

L’un des enseignement de l’étude est que le taux d’accès aux études de santé ou de kinésithérapie est particulièrement lié :

  • à la mention obtenue au baccalauréat (18% d’admis parmi les titulaires des mentions Passable, Assez bien et Bien, contre 54% parmi les titulaires d’une mention Très bien) ;
  • aux spécialités du baccalauréat choisies en terminale : 45% des bacheliers ayant choisi les spécialités mathématiques et physique-chimie sont admis en études de santé ou de kinésithérapie contre, au maximum, 29% de ceux qui ont choisi SVT parmi leurs spécialités de terminale et 20% au maximum des bacheliers qui n’ont pas suivi trois spécialités scientifiques (en Terminale et en Première) ;
  • au profil social des étudiants, identifié par la catégorie socio-professionnelle des parents et le statut boursier.


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